Yoko Tsuno, héroïne moderne de BD

Yoko Tsuno, une héroïne hors du commun :

Mon attachement à Yoko Tsuno me vient de mon adolescence.

En effet, de 10 à 18 ans, j’ai vécu à la campagne. Et souvent pour ne pas s’ennuyer les week-ends, on s’invitait entre copines.

Bon je vous arrête tout de suite, j’aime la campagne certes mais à petite dose. J’assume.

Car oui, à 13 ans, on s’ennuie à la campagne. Cela dit, on se morfond aussi en ville. Certes c’est bien de s’ennuyer, ça libère la créativité. Ça je le sais maintenant. Mais pas à 13 ans.

Alors j’aimais aller chez mes copines Fred, Anne ou Titine.

Surtout chez Fred. Elle habitait encore plus la campagne que moi et chez elle, y avait pas la télé. Alors le soir quand on avait bien bavardé, refait le monde, mis la misère à nos profs, on dévorait ses BD. On lisait toute la nuit, sous la couette avec une lampe de poche pour ne pas se faire griller par ses parents un peu stricts.

Mademoiselle Yoko, un modèle pour nous:

Et pour une fois qu’un auteur de BD nous proposait une héroïne à la hauteur de nos attentes. Pas une potiche, pas une godiche, pas une quiche. La Yoko Tsuno, elle conduisait des bolides, elle entraînait ses troupes dans de folles épopées. Elle avait des valeurs, des convictions et une sacrée garde-robe même si cela je n’en ai pris conscience qu’ il y a peu de temps, en relisant les albums que j’ai chinés à Bruxelles cet été.

Yoko tsuno et l’hélicoptère — Une héroïne qui n’a peur de rien

Yoko tsuno en tenue rouge — Le chic et l’ élégance

Pour résumer, Yoko Tsuno elle avait un cerveau, de l’audace, de l’impétuosité.

Et une bonne bande d’amis.

Quand on avait dévoré les albums, ma copine Fred elle prenait des feuilles et un crayon et elle dessinait des japonaises, des cerisiers en fleur. C’était une artiste.

Et je suis sûre que c’est grâce à Yoko que ma copine Fred elle est devenue tatoueuse.