Lorsque j’étais ado, tous les mecs de mon entourage voulaient devenir pilote d’avion comme Pete Mitchell, alias Maverick, alias Tom Cruise dans le cultisme film Top Gun.
Tom Cruise, le beau gosse des eighties :
Moi je kiffais son blouson. Sinon, je le trouvais naze ce Maverick. J’aimais pas les bad boy, je kiffais pas les rebelles ni les gros musclés. J’étais plutôt du genre à préférer les intello, les timides qui se révèlent au fur et à mesure, les fiables.
Surtout, je trouvais pas le couple Tom Cruise Kelly McGillis très crédible. Oui, si jeune et avec des avis aiguisés comme des couperets. Rassurez vous, je n’ai pas tant changé. Et le karma mes amis, m’a doté d’une adorable Minikitch number one qu’on surnomme Miss Passionaria dans son dos. Oui, pas en face, on a trop peur.
J’ai beaucoup vu Top Gun avec des copines qui tombaient dans les pommes à chaque fois qu’un muscle du pectoral de Tom Cruise bougeait. Dans ce film, il y a de la testostérone surtout, mais aussi des cascades aériennes inédites ainsi qu’ un montage nerveux qui nous plongeaient dans le feu de l’action. Et surtout, une belle bande originale. Personne n’a oublié le célèbre take my breath away du groupe Berlin.
Top Gun, le pitch :
Vous allez voir il y a tous les ingrédients de la réussite : du sang, de la sueur, du bruit, du love et des vapeurs de kérosène.
2 avions de chasse, pilotés l’un par Bill Cortell surnommé Cougar et l’autre par Maverick, notre héros musclé, patrouillent tranquillement. Ils tutoient les nuages. Leurs avions se reflètent dans l’océan indien. La belle vie quoi !
Hélas, troublant leur quiétude, deux chasseurs soviétiques (niark niark) se dressent sur leur chemin.
Bien entendu ça se chipote un peu. Je vous rappelle que c’est un film plein de testostérone. Bien évidemment, les américains s’en sortent vainqueur . Mais Maverick au mépris des instructions, sauve son copain Cougar. Ce dernier, psychologiquement ébranlé décide de jeter l’éponge. Du coup, Maverick est affecté à sa place dans la prestigieuse école « Top Gun » De son vrai nom : united states navy fighter weapons school afin de parfaire ses connaissances en combat aérien.
Bref notre héros musclé apprend le métier. Il est en forte concurrence avec Goose, un autre valeureux pilote. Rivalités, hormones, aisselles odorantes.
Il tombe aussi amoureux d’une instructrice, l’astrophysicienne Charlotte Blackwood, surnommée Charlie. C’est pour le côté love. Hormones, ocytocine, élargissement du public cible.
Hélas, un jour Goose meurt lors d’une sortie pendant une manœuvre risquée. Maverick le vit très très mal, il se sent coupable même s’il n’y est pour rien et il décide de tout plaquer tel un chien fou et impulsif. Personne n’arrive à le retenir. Enfin presque.
Heureusement, sinon le film s’arrête sur une note négative et un goût d’inachevé. Donc le commandant du porte-avion réussit à lui faire entendre raison en lui parlant de son père (celui de Maverick bien entendu) ancien pilote lui aussi.
Tom Cruise revient donc à Top Gun où il termine second de sa promotion.
Il reste affecté à sa demande sur le porte-avion USS enterprise.
Un jour, ses collègues partent sauver un navire de liaison en mauvaise posture. Mais les soviétiques les attaquent ( niark niark) détruisant un des avions de chasse.
Maverick part en renfort. Il manque de mourir de la même façon que Goose des semaines auparavant mais fort de cette expérience, il s’en sort grâce à son talent et à ses collègues.
Son retour sur le porte-avion est dignement fêté.
Fort de cette prouesse, il choisit d’être affecté à Top Gun, où il pourra retrouver la belle Charlie. Pour le love. même si la Kokitch de 1986 n’y croyait pas à cette romance.
Top gun la suite :
A chaque fois que j’écris sur une série de ma folle jeunesse, je m’aperçois qu’un reboot est en cours.
Ce fut vrai pour Magnum, Punky Brewster. Et bien figurez vous que Top gun Maverick va bientôt sortir sur les écrans. Tom Cruise reprend son rôle, mais pas Kelly Mc Gillys.