Bonjour Gribouille, personnage culte de l’île aux enfants

Bonjour Gribouille

Aujourd’hui je vais vous parler de cette série télévisée d’animation française diffusée en 1976 sur TF1 dans mon émission préférée de l’époque « l’île aux enfants ». Que de souvenirs me reviennent rien qu’en écrivant ces quelques mots « l’île aux enfants ». Les aventures de Casimir et ses amis, entrecoupées de petites séquences de la noiraude, la Linea et mon fameux Gribouille.

Enfant, une question a beaucoup taraudé mon jeune cerveau.

Quel animal était ce pauvre Gribouillle ? Une grosse tête orangée, des biceps à soulever des haltères et deux gros yeux expressifs genre balle de Ping Pong.
J’ai longtemps pensé que c’était un homard avec des doigts parce qu’avec des pinces c’est pas facile pour un dessinateur. Chacun a son avis, mais y a pas consensus à ce sujet. Homard, grenouille, têtard, qui sait. J’aime l’idée que certaines questions soient sans réponses.

Ce pauvre Gribouille était harcelé par une voix féminine qui lui donnait ordres et conseils : «  dessinez moi ci, faites moi ça, arrêtez de n’en faire qu’à votre tête… » car malgré sa personnalité borderline, cette voix féminine vouvoyait notre ami.
Classe, mais moche.

D’autres fois, la voix racontait une petite histoire que Gribouille illustrait à sa façon, sous ses commentaires.

Et Gribouille obtempérait mais son petit côté rebelle reprenait vite le dessus. Après avoir trempé sa plume dans l’encre noire, notre petit dessinateur préféré passait par des chemins très détournés pour arriver à l’œuvre finale exigée par la voix tyrannique, laquelle avait des sueurs froides en pensant que Gribouille faisait n’importe quoi, alors que non. Un vrai homard/grenouille/têtard poète, tendre et obstiné.

La minute intello :

Cette marionnette est une création de Denis Dugas.

Gribouille se compose de 120 épisodes d’environ 3 minutes diffusés en 1976 dans l’émission l’île aux enfants entre deux séquences. Un petit intermède quoi.

Deux personnes se sont succédées pour faire la voix off : Sylvie Deniau puis Cécile Grandin.
La musique est de Gil Slavin ( merci wikipedia)