Je dois rétablir la vérité : je n’ai jamais eu de jouets Tupperware. Un jour, à Emmaüs, dans le coin que je nomme élégamment « le coin à merdaque », mon œil acéré (vous vous souvenez ?), celui qui a le gène de la vintagerie, a découvert des morceaux de plastique emboîtables qu’il a d’abord pris pour des perles plastique Fisher Price.
Comme quoi la perfection n’existe pas, mon œil n’est pas infaillible lui non plus.
Je farfouille, car maintenant que vous me connaissez mieux, vous savez que c’est là mon occupation favorite. Et voilà t-y pas que je découvre le Saint Graal en pièces détachées.
J’ai complètement craqué pour leur look vintage.
Ni une ni deux, dans mon sac.
Ni une ni deux, dans le lave-vaisselle (grossière erreur de débutante, ils ont mis des jours à se vider et à sécher, quelle idée aussi d’y mettre un petit trou ! )
Et voilà mes deux merveilles échappées d’un zoo qui mettent de la gaieté et de l’immaturité dans mon salon, haut lieu de la déco post adolescence comme dit mon adorable Minikitch number one.
C’est lors de recherches sur le Net que j’ai découvert qu’il s’agissait de jouets Tupperware.
De mon enfance, j’avais gardé le souvenir du plat à gâteaux apéro dans lequel je plongeais allègrement la main, ignorant crânement les :
-« KoKitch, tu n’auras plus faim pour le dîner »
Crak crak le bruit des Curly et des boules fromage contre mes dents de lait.
Encore un exemple de surdité à la voix maternelle et paternelle.
Vlan ! Retour de karma avec les Minikitch : ils ont la même maladie.