Dans la famille Kikitch, je demande le tonton savoyard. Il est grand, il est beau, il est chevelu. Il m’a fait découvrir la luge, le ski (enfin il a essayé) et surtout il m’a initiée à Gotlib et son Rubrique à brac ainsi qu’aux Dingodossiers, du combo gagnant Gotlib-Goscinny.
Connaissez vous cette adorable fillette, Emilie de Domitille de Pressensé, héroïne cultissime de la littérature jeunesse française des années 70-80.
Elle ne quittait jamais sa cagoule à moustache de chat. J’hésite avec des cheveux qui dépassent. J’ai un gros doute. Franchement j’ai toujours cru que c’était des poils de félin domestique et à cette époque je n’avais ni myopie, ni presbytie, ni cheveux blancs. Mais mes Minikitch m’ont mis le doute. Y en même un qui s’est moqué de moi bruyamment. Je suis à deux doigts de le dénoncer publiquement dans ce blog. Mais hélas comme la chair de ma chair ne me lit pas, l’intérêt de ma délation est limité. Vaut mieux que je me venge en faisant des brocolis demain.
C’est le deuxième volet d’une trilogie consacrée au jeu vidéo vintage. Cet été, Christophe Butelet et Patrick Hellio ont sorti le livre Génération jeu vidéo années 90 – Tome 1 – 90-94, qui passe en revue les temps forts de l’actualité vidéoludique sur cette période.
Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, marqué par le règne des ordinateurs Amiga, Atari ST et des consoles 16 bits japonaises (Super Nintendo, Sega Megadrive, Neo Geo…).
Pour faire frétiller Kokitch, glissez lui un service de tasses Arcopal sous le nez. Pour moi, c’est un peu plus subtil (non, je rigole, Kokitch est merveilleuse et subtile) : ce sont les consoles de jeux vidéo et ordinateurs des années 80-90 qui me font briller les yeux quand je fais du » lèche-vitrine » dans les magasins de produits d’occasion ou sur les brocantes (où Kokitch me force à l’accompagner pour porter les gros sacs remplis de ses trouvailles).
Atari VCS, Sega Master System, Super Nintendo, Game Boy, Neo Geo, Amiga 500, Atari ST… Toutes ces machines que l’on croise aujourd’hui derrière des vitrines ou sur les stands, ont marqué les débuts de la grande histoire des jeux vidéo et me renvoient toujours, avec une certaine nostalgie, à mon enfance et mon adolescence.
Avec une pensée particulière pour mon vaillant Atari ST qui a vu défiler sur son écran un foule de jeux cultes (Kick Off, Vroom, Le manoir de Mortevielle, Maupity Island…)… alors que sa vocation théorique (celle que j’avais donnée à ma mère pour motiver son achat) devait être le traitement de texte et la programmation.
Petite leçon de vocabulaire : Marmouset c’est un ouistiti mais c’est aussi un personnage de livre pour enfants crée par Dina Kathelyn qui deviendra ensuite Dina K. Tourneur. J’ imagine qu’elle s’est mariée à un moment donné, mais bon j’ai pas reçu de faire-part.
Dans la vie, y’a pas que Le club des cinq, y a aussi Fantômette, heureuse habitante de la ville de Framboisy.
Françoise Dupont le jour, Fantômette la nuit.
Tiens comme moi XXXXXXXXX le jour, Kokitch la nuit. Sauf que moi, je ne sauve rien ni personne… mis à part mes propres neurones (et encore) et, je l’espère, vos muscles zygomatiques.
Ses deux meilleures copines, Ficelle et Boulotte (bonjour les prénoms ! ) ne sont même pas au courant.