Ce retour de vide grenier date de mai. Il se passait dans une petite ville proche de chez moi qui fait chaque année, au premier mai, une gigantesque Brocante. Cette année, le déballage était plus réduit que d’habitude. Mais au moins, il devait y avoir plus de monde à la manif de la fête du travail.
J’adore les brocantes du mois de mai. On a moins peur d’être sous la pluie, vous savez quand tous les vendeurs bâchent leurs trésors ou pire, remballent en courant. Les gens sont contents de se retrouver et il flotte un doux parfum fleural.
On est bien. On a prévu ses pièces de monnaie et son sac à dos, et nous voilà parés, prêts pour les trouvailles, petites et modestes.
Ce jour là, je me suis levée tard. Ce n’est pas le meilleur moyen de dénicher des trésors mais bon, je vieillis. J’ai de plus en plus de mal à me lever aux aurores le dimanche matin.
j’ai cependant trouvé des bricoles et une petite pépite.
Un retour de vide grenier 27, une cuvée 2022 que j’avais oublié de vous présenter.
Ces derniers temps, je trouve moins de choses lors de mes vide-greniers dominicaux. Avec l’âge, je me lève moins tôt. Je deviens plus exigeante aussi. J’ai déjà beaucoup de trésors dans ma caverne et il n’est pas rare que je revienne avec un maigre butin contre quelques piécettes.
1 figurine Gaston Lagaffe et son invention le rétroviseur à piéton Plastoy 2004, il manque hélas le rétroviseur. Mais c’est pas grave, j’adore Gaston, c’est toute ma jeunesse.
Une magnifique luxiole Glo friends vintage que je cherche depuis longtemps. Je l’ai trouvée dans une caisse à bazar au milieu de figurines Kinder. Bon l’état n’est pas neuf mais je suis trop contente.
Alors pas si mal ce petit retour de vide grenier 27
Tout a commencé lors de mon adolescence. J’ai soudain découvert le plaisir d’aller à Emmaüs, de chiner des fripes, des foulards en soie et d’adorables vieilleries pleines de poussières et de souvenirs. J’adore toujours d’ailleurs.
Entre le maquillage Cacharel et moi, ce fut une grande histoire d’amour.
En classe de cinquième, lorsque j’ai demandé à maman Kitch si je pouvais me maquiller. Elle a tout de suite accepté et m’a acheté un fard à paupières bleu glacier. Vous savez, la petite boîte ronde de chez Bourjois.
Bon j’ai pas retrouvé la nuance exacte
Je l’ai usée jusqu’à la corde. Je vous accorde que le choix de la couleur était très Eighties mais c’était très à la mode. J’adorais aussi lui piquer en cachette son Rimmel solide. Ça c’était avant que je ne passe aux mascaras bleu électrique ou vert.
Souvent en vide-greniers on tombe sur des petites pépites kitchissimes. Je ne résiste jamais au plaisir de les photographier. Parfois même je les achète. Mais mon sous-sol est désormais trop encombré (pour le plus grand bonheur de Catkitch qui adore y faire le remake de Ninja Warrior). Voici donc quelques-unes de mes découvertes Kitch, vintage et nostalgiques
Lampe veilleuse Disney des années 70 :
Cette curiosité Kikitch me fait craquer.
L’autre jour je suis tombée sur ses sœurs, mais la photo est floue, je ne peux pas vous la partager. Hélas, ces lampes veilleuses très kitch sont souvent en état moyen. L’opaline, c’est solide, mais la feutrine et le tissu vieillissent mal.
De plus, elles ne conviennent pas à tous les intérieurs et elles peuvent faire peur aux enfants.
Pour ceux qui ne me connaissent pas, sachez que je suis née dans les années 70. A cette époque, on avait ni smartphone, ni ordi, ni tablette. Internet, whatsApp n’existaient pas. Harry Styles n’était pas né mais ses parents si. Mais on avait Dorothée et les délicieux Danino.
Donc, dans mon enfance, pour communiquer à distance, on s’appelait sur un téléphone fixe imposant avec un fil long comme 10 bras. Ce n’était pas super pour appeler son amoureux/amoureuse, ni pour dire du mal de nos parents sans qu’ils ne l’entendent. En plus, il n’y avait qu’un téléphone dans la maison et il fallait souvent attendre son tour. Je ne dis pas que maman Kitch est bavarde, je vous laisse tirer seuls les conclusions qui s’imposent. Moi je ne juge pas, je m’en tiens aux faits.
Mes années collège ont été marquées par Indochine, U2 et par un petit singe facétieux : LC Waïkiki. Cette marque était très à la mode vers la fin des années 80 et le début des années 90. Maman Kitch n’était pas fan mais j’ai eu droit aux accessoires (the famous « produit dérivé »). J’ai donc été l’heureuse propriétaire d’une adorable banane. Pas le fruit bien sûr même si vous n’êtes pas sans savoir que ma première banane (du genre qu’on épluche) m’a été offerte par Georges Marchais himself à la fête de l’huma. C’est ce qui se dit dans ma famille mais j’avoue que je n’ai aucun cliché attestant la véracité de ce propos. Mais bon si c’était un mytho, il viendrait de loin celui là non ?