Dans les années 80, avec frangin, on allait voir maman Kitch avec des yeux implorants et la voix chevrotante pour lui demander de ramener des biscuits Kipferl de Bahlsen, les fameux croissants à la noisette.
Un lointain souvenir de gosse, les biscuits Choco BN. Le plaisir du goûter avec frangin. Assis autour de la table de la cuisine, nous trempions notre Choco BN dans un verre de lait froid.
Frangin, de ses petites mains malhabiles essayait sans se décourager de séparer les deux biscuits pour racler de ses dents de lait le chocolat du milieu. Le plus souvent, ça se terminait dans un bain de sang et de miettes. Moi je préférais la technique du petit beurre, communément appelée le coup du lapin. Je rongeais le tour en faisant de petits bruits délicats et je finissais le massacre en plongeant mon goûter dans le lait.
Chez les Kikitch, dans les années vintage on était gourmands. Et les rayons du supermarché Mammouth regorgeaient de trésors gras et sucrés et trop succulents.
Picorettes, d’insupportables petites friandises au chocolat :
En 1971, par une belle matinée de printemps (on ne peut lancer un tel délice par un jour de grisaille), elles sont arrivées les légères et croustillantes « Picorettes ». D’adorables boules de soja soufflé, enrobées de chocolat au lait, toutes droit sorties des usines Nestlé, comme le « Merveilles du monde ».
Dans la série des pubs cultes de mon enfance, je vous présente celle des gâteaux Delifrance.
Une jeune femme de bonne famille reçoit des invités qui s’extasient devant le dessert, un fabuleux « paradis noir » composé d’une superposition de génoises, de chocolat et de glaçage fondant.
Ça revient à la mode pour ceux et celles qui aiment les choses saines, naturelles, économiques et écolo (sauf la consommation électrique mais il vous reste l’option pédalage) . Lire la suite →