La marque de thermos Aladdin existe toujours, mais le look a changé. J’adore ce petit côté rétro et ses couleurs funky.
Quand je regarde mon thermos, je me retrouve téléportée dans mes années 70, assise à l’arrière de ma Simca 1100 verte, en route pour de belles aventures estivales, celles où on avale des tonnes de kilomètres pour retrouver la mer.
Il avait toujours la même place, au pied de ma maman (sur le tapis de sol de la Simca), bien coincé afin de ne pas perdre le carburant des mes parents… j’ai nommé le café.
Fallait bien ça pour tenir, car cette pauvre voiture n’avançait pas vite, le trajet était long et » non Kokitch, tu ne peux pas boire de café, tu vas brûler ta chemise « .
Pratique le capuchon-tasse, mais les parents devaient boire chacun leur tour le breuvage encore fumant.
Ça nous laissait un peu de temps, avec frangin, pour explorer la charmante aire de stationnement de l’autoroute, celle avec les toilettes à la turc (rappelez vous comme il fallait bien viser et se sauver en courant au moment de tirer la chasse d’eau), celle où j’ai perdu mon bob Ricard (voir l’article Poupée Clodrey, l’ancêtre de la poupée Corolle)
Et lorsque mes parents allaient à leur tour se dégourdir les jambes, je ramassais avec mon index les précieuses gouttes de la boisson qui brûle les chemises. Un délice !
Et je vous jure que quand j’ouvre le bouchon de mon thermos Aladdin jaune poussin, des effluves de café, d’iode et de fleur de sel parviennent jusqu’à mes délicates narines.
Je kiffe.