Entre le chanteur Renaud et moi, c’est une belle histoire d’amour, sauf que lui, il n’en a jamais rien su.
Dans les années 80, je vivais des histoires d’amour platoniques, ouai, côté flirt c’était la loose totale.
Passons là ces épisodes pitoyables et recentrons nous sur l’objet de cet article : Renaud dont les paroles ont su toucher mon cœur.
J’étais, je suis et je resterai une grande fan.
Ma copine Mag’ préférait Daniel Balavoine, ça ne nous a pas empêchées d’être amies. J’ai l’esprit large et tolérant, mais si elle avait été fan de Sardou, je ne sais pas si notre amitié aurait résisté (faut pas pousser mémère dans les orties).
Je me souviens encore des larmes qui coulaient sur ses joues un sinistre 14 janvier, lorsque son hélico s’est crashé au Mali. J’ai eu toutes les peines du monde à la consoler pendant le cours de math.
J’ai été biberonnée à la chanson française. Attention, pas n’importe laquelle, on est élitiste chez les Kikitch. Petite, papa m’a fait découvrir Brassens, Brel, Ferrat et Moustaki.
J’ai eu aussi une période Gérard Lenorman ( » La ballade des gens heureux « , » Si j’étais président « ), mais rassurez vous, cela fut bref.
Puis j’ai découvert, comme tout bon ado né dans les années 70, Police, Renaud, Téléphone et Indochine.
Le chanteur énervant :
Renaud avait toujours un bandana rouge autour du cou. J’ai fait la vie à ma mère pour avoir le même. Une belle frange balayait son front, et il avait un regard attendrissant (un savant mélange de chien battu et de chanteur énervant). Je déborde d’ocytocine rien qu’à écrire ce portrait !
Encore maintenant, quand je veux trouver la force d’affronter ma réunion du vendredi, quand mon moral est en berne, quand mon frigo est vide et que le supermarché est fermé, quand chéri ne trouve pas la plaquette de beurre dans le frigo à l’heure du petit déjeuner et qu’il me dérange pendant ma douche, je mets le CD à fond dès que j’ai pu me réfugier dans la bagnole pour aller au boulot (une bonne vintage qui se respecte se doit d’avoir un autoradio et des CD, ou mieux, des cassettes).
Un coup de » Germaine » et c’est 100 % de bonne humeur retrouvée. Vous devriez essayer !
Mon top ten des chansons de Renaud :
J’en ai d’abord selectionné 15 et j’ai eu un mal fou à en virer 5. Pardonne moi Renaud, pardonne moi papa, j’ai pas mis » Germaine « , ni » Mon HLM « .
- » Chanson pour Pierrot «
- » Manu «
- » Deuxième génération «
- » Les aventures de Gérard Lambert «
- » Chanson du loubard » (paroles de Muriel Huster)
- » La pêche à la ligne «
- » Morgane de toi «
- » En cloque «
- » Mistral gagnant «
- » Société «
Voila un billet très touchant sur Renaud ! J’aime votre top ten des tubes de Renaud : « Morgane de toi « , » En cloque « et » Mistral gagnant « auquel j’ajouterai la face B du 45 tours » Mon Beauf’ «, le très grand et classique » Manu « qui fit la joie des Hit Parade à l’automne 1982 . Renaud , je l’ai découvert à 12 ans en octobre 1986 avec son titre « Baby-sitting blues » qui m’a fait un choc émotionnel si énorme que je suis tombé dedans . Auparavant ,je le voyais à la télé et l’entendais à la radio sans y prêter attention (je ne m’intéressais pas à la musique et aux chanteuses et les chanteurs ) J’avais entendu « Marche à l’ombre » , « Dans Mon HLM » et « Dès que le vent soufflera » sans me pencher davantage sur lui ni sur ses collègues .Puis Bang , fin 1986 , la radio diffusait en boucle cette histoire de baby-sitting avec choco BN à la clé le tout avec un argot qui m’a séduit .