Si tu es né(e) après les années 90, tu dois te dire que j’ai fait une légère faute de frappe, que je m’apprête à raconter ma vie mon oeuvre avec des résineux. Genre, un vague souvenir d’enfance où marchant à 4 pattes dans un charmant endroit ensoleillé de Provence, je me serais redressée sur mes deux jambes (toujours plus facile que sur une) et aurais fait mes premiers pas afin d’ éviter de me faire piquer par quelques malheureuses aiguilles de pins (sous-entendu je serais donc une petite chose fragile de la peau du genou)
Eh bien tu te trompes jeune lecteur à la peau lisse, car je viens ici te parler d’une mode qui a traversé avec fulgurance les années 80 et même 90, soyons fous.
Les seventinois et les eightinois savent de quoi je parle et je parie qu’ils vont courir fouiller les recoins de leur grenier/cave/boite à chaussure/ frigo ( on garde à vie des séquelles d’une naissance des années 70) dès qu’ils auront fini de lire cet article passionnant quoiqu’un peu long à entrer dans le vif du sujet.
Un pin’s, est le successeur du badge, un morceau de métal ou de plastique décoratif qu’on épinglait sur notre besace US, sur nos vestes à épaulettes, sur notre casquette. D’où le nom d’épinglette utilisé par nos cousins québécois.
l’envers du décor
C’était un bon outil publicitaire pour les marques, les associations, les événements.
C’est le tournoi de Roland Garros qui a véritablement lancé la mode (je tiens l’info de Yokitch)
Quand quelqu’un se la ramenait un peu trop, on lui disait « eh tu veux un pin’s ».
J’ai bien cherché partout, je n’ai pas retrouvé ma maigrelette collection de pin’s mais Yokitch en a vu l’autre jour dans un vide grenier pour 10 centimes la pièce. Il a aimé farfouiller et trouver des trésors. Si ça se trouve, il va devenir philopin.
La minute intello :
Un philopin est un collectionneur de pin’s