Lampe de bureau Aluminor vintage

J’ai rencontré chéri Yokitch le geek pendant mes études. Nous avons partagé la même résidence étudiante dans une petite rue pavée. La cloche de la cathédrale toute proche et le son de la balle de ping pong rythmaient nos week-ends . Le dimanche, déjà, je l’emmenais à la brocante pro en plein air pour humer l’air du temps et l’insouciance de nos 20 ans.

Son premier cadeau, ni lui ni moi n’en avons mesuré la portée symbolique à cette époque. Le geste était plutôt pragmatique et pratico-pratique. Je reconnais bien là mon Yokitch chéri.
En effet un soir ma lampe de chevet a rendu l’âme alors que je lisais les fleurs du mal ou peuple magazine, j’avoue que je ne m’en souviens plus. Un malheureux coup de coude a eu raison d’elle. Il fit soudain bien sombre dans ma chambrette, qu’on surnommait affectueusement la piaule 31, ou chez Mathieu, du nom de son ancien locataire.
Alors, chéri Yokitch, n’écoutant que son courage et sa générosité, enfilant son adorable peignoir rayé, a couru chez lui, un étage plus bas et m’a ramené cette lampe de bureau Aluminor d’un merveilleux jaune lumineux, devenue depuis un must have pour les aficionados du vintage.

Cet été, à la ressourcerie, je suis tombée sur ce mignon modèle année 80

Je n’ai pas acheté cette craquante lampe de bureau Aluminor Pepsy car on ne pouvait pas le tester mais croyez-moi, je le regrette encore ce jour.

La minute intello :

En 1950, André Lavigne installe son entreprise Aluminor dans un ancien entrepôt de dépôt d’huile d’olive. Il y fait des obturateurs d’appareil photo.

Mais très vite, en 1951, il bifurque vers l’éclairage. Une idée lumineuse si je puis me permettre un léger trait d’esprit.

L’entreprise prend de l’ampleur et déménagera dans la ville de Contes située dans les Alpes Maritimes, pas très loin de Nice.

Elle y est toujours implantée mais elle a été reprise en 2018 Par Richard Barbett et Vincent Overney.

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