Enfants, nous avions les chewing-gums Hollywood et ses cascades d’eaux fraîches, Malabar et ses tatouages éphémères, et Spring gum.
Spring gum est née en 1979 avec la volonté secrète de concurrencer Malabar.
Il se présentait en paquet de 5 confiseries, emballées individuellement.
La nouveauté tenait en sa forme cubique et en sa consistance ultra molle si mes souvenirs sont exacts. L’idéal pour faire de grosses bulles.
Au début, on les trouvait en parfum fraise et chlorophylle.
Puis sont apparus tutti frutti (Beurk) et menthol (miam).
En 1989, on découvre dans les rayons des supermarchés Mammouth les étranges citron-menthe et fraise-menthe.
Ado, j’ai souvenir de pubs très décalées mettant en scène des personnages sortis de l’esprit de Gotlib. Un zombie, un robot ou un monstre chelou se déglinguaient après avoir mâché leur Spring gum.
Franchement ça ne me donnait pas envie d’en prendre un. C ’est peut être pour cela qu’ils ont disparu en 1990.
Le personnage du haut, on dirait moi le lundi soir après mon après-midi de réunion. Il me faut parfois plusieurs jours avant de reprendre forme humaine. J’ai juste un peu plus de cheveux mais pour le reste, on dirait mon sosie officiel du début de semaine.
Cet été, chez les parents de chéri Yokitch, j’ai trouvé ça dans un magazine Tintin.
C’est fou mais dans les années 80, il y avait des concours pour tout et on pouvait gagner des trucs terriblement waouh, genre un flipper, un poney (avec le fromage Kiri), un rhinocéros ( avec le chocolat Lanvin) des électrophones (avec la colle Adhésine).
Si je me souviens bien de la pub et ses monstres, je ne crois pas avoir goûté ce chewing-gum…