Pour ceux qui ne me connaissent pas, sachez que je suis née dans les années 70.
A cette époque, on avait ni smartphone, ni ordi, ni tablette. Internet, whatsApp n’existaient pas. Harry Styles n’était pas né mais ses parents si. Mais on avait Dorothée et les délicieux Danino.
Donc, dans mon enfance, pour communiquer à distance, on s’appelait sur un téléphone fixe imposant avec un fil long comme 10 bras. Ce n’était pas super pour appeler son amoureux/amoureuse, ni pour dire du mal de nos parents sans qu’ils ne l’entendent. En plus, il n’y avait qu’un téléphone dans la maison et il fallait souvent attendre son tour. Je ne dis pas que maman Kitch est bavarde, je vous laisse tirer seuls les conclusions qui s’imposent. Moi je ne juge pas, je m’en tiens aux faits.
Mais l’été, c’était la mode des cartes postales. On écrivait des trucs du genre « amies pour la vie » et « vite petit facteur, vite ». Bon, ok c’était un peu niais. Mais on l’a tous fait.
Sans doute grâce à cela, j’ai développé un amour des mots et de l’écriture qui perdure aujourd’hui.
Vous comprenez maintenant la joie que j’ai ressentie lorsque j’ai déniché, en vide grenier, une jolie boîte en métal avec à l’intérieur des cartes postales publicitaires.
Ça m’a rappelé toute une époque.
Dans ma petite chambre, j’en avais toute une collection. D’abord celles de mes groupes et de mes films préférés mais aussi des cartes postales publicitaires de parfum. On pouvait en acheter certaines ou en récupérer dans les magasins.
Chez moi on a eu le téléphone très tard (1981 ou 82), il a fallu attendre 2 ans … ben oui, les lignes n’étaient pas déjà installées !
On a eu directement un téléphone à touches, pas de haut-parleur mais un écouteur qui permettait aux parents de suivre notre conversation … il fallait ruser et coder certains noms ou lieux …
Je n’ai pas connu ces cartes postales. Mais je me souviens d’une chanson de François Valéry « Facteur presse le pas » …
https://www.dailymotion.com/video/xpiff8