Au pays de Candy

Candy Neige


Si Candy n’évoque pour vous qu’un jeu de bombec addictif ou une marque de machine à laver, alors passez votre chemin, car on ne plaisante pas avec Candy, la douce et espiègle Candy.

Enfant j’ai connu la télé couleur certes mais avec peu de chaînes : TF1, Antenne 2 et son célèbre adoudoudoudou et  France 3.
On regardait tous les mêmes émissions. C’était plus dur d’être accro aux écrans.
Ma mère détestait les dessins animés japonais, elle trouvait que Récré A2 était débile tout comme Dorothée et Corbier.

Mais j’avais le droit de regarder Candy, Candy Neige.

Lovée dans mon canapé (décidément il apparaît dans chacun de mes articles, ça m’interroge), le dos bien calé contre un gros coussin, la bouche encore pleine de miettes de BN ou de Picorettes et en avant pour des aventures joyeuses ou tristes (ah la chute de cheval du petit prince des collines, scène d’ailleurs censurée à l’époque car trop traumatisante).

Débile? n’importe quoi!

La minute intello :

Candy est un dessin animé japonais tiré d’un shojo-manga (manga pour filles, euh ça c’est eux qui le disent, je cautionne pas).

Il a été diffusé pour la première fois le 18 septembre 1978 (je sais, j’y étais) et a fait mon bonheur et peut-être le vôtre pendant 115 épisodes.

Candy Neige et Annie sont recueillies le soir de Noël par Mademoiselle Pony, religieuse de l’orphelinat. Les deux fillettes sont inséparables jusqu’à l’adoption d’Annie par la famille Brighton.  Anéantie par cette séparation, Candy pleure toutes les larmes de son corps. C’est à ce moment qu’apparaît un jeune joueur de cornemuse, en habits écossais (le truc improbable vous l’admettrez mais qu’importe) qu’elle surnomme le petit prince des collines et qu’elle recherchera toute sa vie.

Candy dans la neige page du livre la ruse de Candy
Ce dessin animé évoque toute la vie de Candy, de son arrivée à l’orphelinat jusqu’à sa vie d’adulte.
Cette blondinette a traversé les lieux (Michigan, le Mexique, la scolarisation à Londres, Chicago..), les époques (la belle époque, la première guerre mondiale).

Un désaccord entre les auteurs nous ont empêché de connaitre la fin de l’histoire (sacrilège)

Il me revient un souvenir étrange et pénétrant : Candy a vécu une grande amitié avec un raton laveur nommé Capucin. ce qui m’amène à :

La minute ésotérique :

En écrivant toutes ces bulles nostalgiques de mes années 80, force m’est de constater  que j’ai des « totems », des « choses » qui m’ont accompagnée durant mon enfance : les canapés et les ratons laveurs. strange.

Raton laveur Capucin de Candy page du livre la ruse de Candy

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