Peluche pince doigt, top vintage

Je les avais complètement oubliées, et l’autre jour, je surfais tranquillement allongée dans mon canapé, une oreille distraite écoutant un monologue de Columbo, dans l’espoir secret de parvenir à oublier une journée de boulot difficile quand paf, waouh, pitch (interjections vintage), effet boomerang et chamboulement hormonal en vue, alerte rouge, voilà que je tombe sur une image de la peluche pince-doigt koala de mes 8 ans. 

J’avais 3 peluches pince-doigt : un koala gris, un beige et surtout , mon préféré, un adorable raton laveur (mon animal fétiche, comme Candy, qui vient de fêter ses 42 printemps).
Grâce à leurs pattes qui pinçaient, on pouvait les accrocher absolument partout.

Je leur avais installé un lit dans une grosse boite d’allumettes customisée de mes pataudes petites mains.
Au camping on en avait toutes et on se retrouvait près de l’aire de jeux pour inventer des histoires dont nos animaux pince-doigts étaient les héros.
J’ai connu aussi mes premiers grands stress, celui de les perdre lorsque je les accrochais à mes vêtements.  Je regardais toutes les minutes pour être sûre qu’ils ne tomberaient pas.
J’ai connu aussi mon premier grand chagrin le jour d’été où j’ai perdu mon raton laveur en allant au marché.

Je garde espoir de croiser un de ces spécimens  un jour dans un vide-grenier. Pour l’instant, mon vœu  n’a pas été exaucé. 

Rectificatif :

Depuis la rédaction de cet article, j’ai trouvé

une peluche pince doigt (un bisounours ) éclopée mais bon pour 10 centimes je n’ai pas fait la fine bouche.

Ainsi que ce joli petit singe qui a un air de Kiki.