Comment j’ai acheté un LaserDisc… sans pouvoir le lire

Jaquette du LaserDisc du film L'aventure intérieure (1987)

Au hit-parade de mes achats les plus futiles, pour ne pas dire inutiles, celui-la mérite assurément une place dans le Top 5 (juste après mon coupe œuf de caille).

Il y a quelques jours, lors d’une virée dans un magasin Emmaüs en compagnie de Kokitch, j’ai en effet craqué pour un LaserDisc.

J’ai bien dit un LaserDisc, à ne pas confondre avec le disque laser (autrement dit le bon vieux CD musical).

Non, le LaserDisc, c’est une autre espèce de disque. Un croisement entre un vinyle 33 tours (pour la taille) et un DVD pour l’aspect doré de la galette. Un support vidéo classé vintage assez peu courant. C’était d’ailleurs la première fois que j’en voyais un. Jusqu’ici, je le connaissais juste de nom, comme étant l’ancêtre du DVD.

Evidemment, il faut un lecteur spécifique (assez difficile à trouver de nos jours) pour s’offrir une toile avec ce disque optique de 30 cm de diamètre. Mais, en tombant nez à nez avec la pochette d’un LaserDisc renfermant l’un des films cultes des années 80, “ L’aventure intérieure “, j’ai eu un gros moment de faiblesse.

LaserDisc de L'aventure intérieure

Je suis parti m’enquérir auprès du vendeur du prix de cet objet assez tentant. 2 € ! Le (petit) prix d’un morceau d’histoire des formats vidéo. Je n’ai pas poussé le vice jusqu’à acheter les autres galettes qui trônaient juste à côté. Mais j’avoue que j’étais à deux doigts d’embarquer aussi la version LaserDisc de “ Abyss “, l’un de mes films préférés de James Cameron.

Finalement, je n’en ai pris qu’un. Juste pour le fun. Il a trouvé une belle place dans le range-vinyles d’une petite desserte chinée par Kokitch dans un vide-grenier. Mais je ne désespère pas de sortir (un jour) ce bel objet de sa vocation purement décorative.

étiquette du LaserDisc de L'aventure intérieure

Le vendeur du rayon hifi d’Emmaüs m’a en effet glissé à l’oreille qu’il lui arrivait de recevoir, plusieurs fois par an, des lecteurs de LaserDisc qu’il cédait pour une trentaine d’euros.

Je n’aurais jamais pensé dire ça un jour, mais je crois que je vais finir par prendre goût aux virées chez Emmaüs avec Kokitch.

La minute intello :

Le LaserDisc est apparu dans les rayons à la fin des années 1970. Il n’a jamais véritablement percé en France, même s’il offrait une meilleure qualité d’image et de son que la cassette VHS.

Mais contrairement à cette dernière, ce disque optique ne permettait pas l’enregistrement des programmes TV. Il n’était pas non plus donné (doux euphémisme) : il fallait débourser à l’époque l’équivalent de 60 € pour s’offrir un film dans ce format et quelque 600 € pour un lecteur.

Dans le courant des années 1990, le LaserDisc a été supplanté par le DVD (plus compact et meilleur marché) avant de tirer sa révérence à l’aube du nouveau millénaire.

Sources : Laserdisc Plaza et Wikipédia

3 réflexions sur “ Comment j’ai acheté un LaserDisc… sans pouvoir le lire ”

  • 22 septembre 2021 à 11 h 07 min
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    Je me suis laissé tenter pour la même raison que toi.
    Si le support est de toute façon daté (même si les passionnés de son trouvent parfois le laserdisc plus performant), je trouve les pochettes (à l’image du vinyl) très classe.
    J’envisage de trouver quelques films cultes et peut être les faire encadrés pour une déco, en attendant peut-être, que le support revienne en grâce un jour…
    À noter : certains films laserdiscs disposent de petits bonus, parfois toujours inédits malgré d’innombrables éditions DVD.

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    • 8 octobre 2021 à 14 h 04 min
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      Bonjour, j’ai un vinyle laserdisc mais je ne le savais pas avant de l’acheter. Du coup si cela peut vous intéresser j’ai deux vinyles de Forest gump

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  • 1 novembre 2021 à 3 h 55 min
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    J’ai deux lecteurs. Un dans ma chambre (CLD-S310F) et dans mon salon (CLD-1750). Le premier, je l’avais acheté neuf, il y a bien 30 ans, ou plus, et il fonctionne toujours. J’ai aussi une collection de films important, que je protègent sous plastique. On peut dire, que je suis un amoureux de ce support.

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