Rubik’s cube.
Non ce n’est pas un exercice de prononciation inventé par une orthophoniste facétieuse. C’est un casse tête ingénieux des années 80.
A cette époque, on le trouvait dans tous les foyers.
Le concept :
Le Rubik’s cube se compose d’un cube formé de 6 faces divisées en 9 cubes miniatures (jusque là tout le monde suit) qui pouvaient tourner indépendamment les uns des autres. Pour ceux que j’ai perdu en route, vous pouvez vous aider de la photo.
Le but du jeu était de bien mélanger les 6 faces du cubes et ensuite de manipuler le-dit cube pour lui redonner son apparence et son faste du départ, à savoir une couleur par face.
Ce jeu est né en 1974 de l’esprit tortueux d’Erno Rubik , un Hongrois qui donna des cours de design et d’architecture à Budapest.
Ce casse tête a fait fureur dans toutes les cours de récré. On a tous transpiré, tout donné, pesté, persévéré. Mais pourtant au mieux, j’ai réussi à faire une face ou deux de ce satané cube. Et encore, ça c’était dans les bons jours.
A l’époque, on n’avait pas internet pour nous donner la solution. Fort heureusement des livres sont sortis pour nous expliquer comment épater les copains. Eh oui, en ces temps vintage où You Tube n’existait pas, on était obligé de chercher les réponses à nos questions dans des livres. Complètement ouf non ?
Y avait même des concours et des records du monde de vitesse, un truc de fou.
Ma copine Chris avait appris par cœur la solution et elle parvenait à une vitesse incroyable à réagencer son Rubik’s cube .
La reine de la récré c’était elle, l’incarnation même de la gloire du préau. Surtout quand elle exécutait la prouesse en chantant à tue-tête les lacs du Conémara de Michel Sardou.
Avec mes deux faces reconstituées, j’incarnais la loose totale, comme la plupart des enfants dans les années 80. Mais ce jeu m’a appris que dans la vie il faut persévérer, essayer, se vautrer mais continuer.