Dans la vie, y’a pas que Le club des cinq, y a aussi Fantômette, heureuse habitante de la ville de Framboisy.
Françoise Dupont le jour, Fantômette la nuit.
Tiens comme moi XXXXXXXXX le jour, Kokitch la nuit. Sauf que moi, je ne sauve rien ni personne… mis à part mes propres neurones (et encore) et, je l’espère, vos muscles zygomatiques.
Ses deux meilleures copines, Ficelle et Boulotte (bonjour les prénoms ! ) ne sont même pas au courant.
Il parait qu’aujourd’hui, il est devenu vintage le cadeau de papy Raymond.
Ben c’est qu’ils n’ont pas vu sa sœur (version précédente couleur orange) dont je me suis hélas débarrassée lorsqu’elle a rendu l’âme.
Papy il aimait bien m’offrir des trucs utiles : un couteau électrique, une radio Radiola et des balances Terraillon sa marque fétiche.
Je l’ai remplacée par une nouvelle consoeur trop belle et au design trop moderne que le père Noël m’a amenée.
J’adore l’opaline.
J’adore les pots à épices.
J’adore les dessins qui ne sont pas raccords avec l’épice en question.
Mes pots à épices sont des rebelles qui défient l’ordre établi.
Par un beau matin de printemps 1978, Xavier Roberts se lève avec la trace de l’oreiller incrustée sur la joue et avec une idée de génie : il va vendre des poupées uniques, produites à la main pour financer ses études universitaires.
A mon avis, il ne faisait pas des études d’histoire-géo celui-là, sinon il aurait posé son dévolu sur des petits globes, ça me parait plus logique.
Au début, il se débrouille le bougre, et vend ça sur des petits stands par ci par là, à la bonne franquette (j’imagine le Xavier démarchant les copains de promo : » Eh Bob – car Xavier est américain – tu veux une poupée? « )
Je vous présente mes adorables boites en plastique vintage. A l’origine, elles contenaient du sel de mer des salins du midi. J’adore leur couvercle coloré et elle sont très pratiques dans ma cuisine.
Un bien joli butin de vide-grenier de bord de rivière, celui là même où j’ai fait ma radine pour un ensemble de vaisselle de camping Téfal en mélamine qui hante encore mes rêves et nourrit mes regrets. Erreur de débutante!
Je les avais complètement oubliées, et l’autre jour, je surfais tranquillement allongée dans mon canapé, une oreille distraite écoutant un monologue de Columbo, dans l’espoir secret de parvenir à oublier une journée de boulot difficile quand paf, waouh, pitch (interjections vintage), effet boomerang et chamboulement hormonal en vue, alerte rouge, voilà que je tombe sur une image de la peluche pince-doigt koala de mes 8 ans.
Trouvé chez frangin qui lui, aime la brocante, le chic et l’élégant.
C’est le distributeur qui est vintage, pas les bonbons sinon j’aurai mis vintage au pluriel mais j’hésite toujours, je trouve que ça fait bizarre.
Ami de l’orthographe, frère du dictionnaire si tu as la réponse à ma mystérieuse question, use et abuse des commentaires, j’ai vraiment envie de savoir et ça évitera à maman Kitch de corriger mes fautes.