Le site des objets, séries, livres et pubs des années 70 et 80.
On est trop trop mignons nous.
On a coûté trop trop pas cher.
On fait trop trop le bonheur de notre maman.
Il se pourrait qu’on provienne d’un grand supermarché suisse (Manor) mais maman ne peut le garantir à 100%.
Ce qui est sûr, c’est qu’on est vintage et magnifiques.
Beaucoup plus que ceux là, la preuve en image : clique donc ici.
Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir une Simca 1100.
La légende familiale raconte que j’ai été conçue dans une 4L.
Hélas, j’ai réussi à extorquer la vérité de la bouche même de maman Kitch, un soir de réveillon, après deux verres de boisson alcoolisée à consommer avec modération.
Et il s’agit bel et bien d’une légende.
J’avoue que j’ai été déçue.
Heureusement, il me reste un espoir car je n’ai jamais obtenu la vérité sur les origines de ma conception (non frangin ! on ne m’a pas trouvée dans une poubelle, y a qu’à voir, je suis le portrait craché de Papy Raymond).
Mon premier souvenir de voiture remonte à l’année 77, avec l’arrivée de notre Simca 1100.
Dans notre jeunesse, nous les enfants des années 80, nous avons été énormément stimulés par les couleurs et les motifs bigarrés.
Mamzelle Chocodapi, celle qui a un doudou tomate (je balance les dossiers) a eu le bonheur de trouver ce merveilleux papier peint dans la maison qu’elle retape. Ça me rappelle des choses !
Coquetier Tupperware vintage aux coloris très années 70, une amusante trouvaille de vide-maison.
Hélas, il manque l’espèce de gobelet qu’on mettait par dessus.
Le pire c’est qu’ils y étaient mais je ne savais pas que ça allait ensemble.
Erreur de novice en Tupperware.
En même temps, j’ai jamais besoin de garder mon œuf coque au chaud, sauf si maman Kitch m’appelle au téléphone.
Si vous aimez les Tupperware vintage, jetez un œil sur mon zoo Tupperware vintage.
Depuis un petit moment déjà, je cherche un miroir sérigraphié Sarah Kay.
En vain.
Mais l’autre jour, j’ai traîné Yokitch jusqu’à la ressourcerie.
Je l’ai assommé, mis dans la brouette et poussé dans la bagnole.
j’ai bien fait car j’ai trouvé quelques tasses Arcopal fleuries et ce petit miroir choupinou qui a allégé mon porte monnaie de la modeste somme de 50 centimes. Comment résister ?
Du coup il m’a fallu faire quelques recherches pour la minute intello.
C’est une partie du boulot que j’apprécie : fouiller, chercher sur internet, interroger si besoin des personnes vintage,enfin plus vintage que moi(si j’en trouve).
Ce qui est pratique, c’est que tout est écrit sur ce petit miroir. Il date de 1974 et l’illustratrice est Joan Walsh Anglund.
les personnages n’ont pas de bouche. Vite où sont mes amis psy ?
Joan Walsh Anglund est née en janvier 1926 à Hinsdale, Illinois, USA.
C’est une poétesse et auteure de livres pour enfants.
Elle a étudié à Chicago Art institute puis à l’American Academy or Art.
Elle est devenue célèbre dans les années 60 pour ses livres mettant en scène des enfants au visage rond, sans bouche ni nez.
Il paraît que son livre le plus connu est « un ami est quelqu’un qui vous aime » paru en 1958.
J’essaie de le trouver et je vous donne mon avis.
J’ai été une adolescente à tâches de rousseur cachées par des pustules, à scoliose, à dentition métallique, à veste à épaulettes et, comble de la loose, j’avais même pas de besace US army.
Dans les années 80, tout collégien qui se respectait, se devait d’en avoir une.
J’ai acheté cet ensemble bol et mug en deux fois et dans deux endroits différents, façon puzzle.
Amusant.
Je trouve qu’on dirait moi à 8 ans.
Actuellement, il faudrait plutôt inverser et mettre la tête en mug et le corps en bol.
Mon joli mug pomme vintage made in Hongrie et son jumeau pour boire mon Yogi Tea.
Je les ai dénichés dans le coin à merdaques de ma boutique préférée.
La chance était avec moi ce jour là car je les trouve parfaits.
Mon indispensable yogitea « joie de vivre », une douce infusion ayurvédique aux arômes de plantes, basilic, zeste d’orange et basilic. J’en distribue aux collègues lors d’épisodes d’agitation motrice et psychique. Ça marche pas super, faudrait peut-être essayer en intraveineuse mais c’est trop trop bon.
Voici une nouvelle venue dans la famille des pommes glaçon vintage. Je vous présente ma cadette.
J’hésite entre une belle pomme façon Blanche-Neige ou une appétissante cerise.
Elle m’attendait sur une étagère d’Emmaüs, sagement. Je l’ai entendue crier « viens me chercher, viens me chercher ».
Comment résister ?
pour voir sa sœur, cliquez ici
Je n’arrive plus à me souvenir quand elle est entrée dans nos vies car j’ai l’impression de l’avoir toujours connue.
Elle a défié le temps, les routes de provinces, les villages portugais, les pluies, les canicules et les tempêtes, bravement.
Elle a bien mérité de finir ses vieux jours dans un chaleureux sous-sol où elle sert maintenant d’armoire géante, témoin d’un passé vintage. Lire la suite