Tout a commencé lors de mon adolescence. J’ai soudain découvert le plaisir d’aller à Emmaüs, de chiner des fripes, des foulards en soie et d’adorables vieilleries pleines de poussières et de souvenirs. J’adore toujours d’ailleurs.
Entre le maquillage Cacharel et moi, ce fut une grande histoire d’amour.
En classe de cinquième, lorsque j’ai demandé à maman Kitch si je pouvais me maquiller. Elle a tout de suite accepté et m’a acheté un fard à paupières bleu glacier. Vous savez, la petite boîte ronde de chez Bourjois.
Je l’ai usée jusqu’à la corde. Je vous accorde que le choix de la couleur était très Eighties mais c’était très à la mode. J’adorais aussi lui piquer en cachette son Rimmel solide. Ça c’était avant que je ne passe aux mascaras bleu électrique ou vert.
Souvent en vide-greniers on tombe sur des petites pépites kitchissimes. Je ne résiste jamais au plaisir de les photographier. Parfois même je les achète. Mais mon sous-sol est désormais trop encombré (pour le plus grand bonheur de Catkitch qui adore y faire le remake de Ninja Warrior). Voici donc quelques-unes de mes découvertes Kitch, vintage et nostalgiques
Lampe veilleuse Disney des années 70 :
Cette curiosité Kikitch me fait craquer.
L’autre jour je suis tombée sur ses sœurs, mais la photo est floue, je ne peux pas vous la partager. Hélas, ces lampes veilleuses très kitch sont souvent en état moyen. L’opaline, c’est solide, mais la feutrine et le tissu vieillissent mal.
De plus, elles ne conviennent pas à tous les intérieurs et elles peuvent faire peur aux enfants.
Pour ceux qui ne me connaissent pas, sachez que je suis née dans les années 70. A cette époque, on avait ni smartphone, ni ordi, ni tablette. Internet, whatsApp n’existaient pas. Harry Styles n’était pas né mais ses parents si. Mais on avait Dorothée et les délicieux Danino.
Donc, dans mon enfance, pour communiquer à distance, on s’appelait sur un téléphone fixe imposant avec un fil long comme 10 bras. Ce n’était pas super pour appeler son amoureux/amoureuse, ni pour dire du mal de nos parents sans qu’ils ne l’entendent. En plus, il n’y avait qu’un téléphone dans la maison et il fallait souvent attendre son tour. Je ne dis pas que maman Kitch est bavarde, je vous laisse tirer seuls les conclusions qui s’imposent. Moi je ne juge pas, je m’en tiens aux faits.
Mes années collège ont été marquées par Indochine, U2 et par un petit singe facétieux : LC Waïkiki. Cette marque était très à la mode vers la fin des années 80 et le début des années 90. Maman Kitch n’était pas fan mais j’ai eu droit aux accessoires (the famous « produit dérivé »). J’ai donc été l’heureuse propriétaire d’une adorable banane. Pas le fruit bien sûr même si vous n’êtes pas sans savoir que ma première banane (du genre qu’on épluche) m’a été offerte par Georges Marchais himself à la fête de l’huma. C’est ce qui se dit dans ma famille mais j’avoue que je n’ai aucun cliché attestant la véracité de ce propos. Mais bon si c’était un mytho, il viendrait de loin celui là non ?
Quand on est fan de vintage et que Noël approche, c’est quitte ou double.
Soit on nous offre des horreurs, soit des trésors.
Ce n’est pas facile de s’y retrouver je l’avoue, car les bjeurks des uns sont les waouhhh des autres.
Ainsi Mamzelle Chrichri ma vieille copine de presque 30 ans (je parle en années d’amitié parce qu’en âge, la pauvre vient de fêter ses 50 ans) trouve l’Arcopal ringard et moche. On a failli en venir aux mains et je l’ai presque exclue de mon répertoire de contact.
J’ai donc eu l’idée de vous présenter ma vision du vintage cool sur ce blog. Elle répond à mon unique et propre goût, j’assume. Et c’est sûr que vous n’y trouverez pas Sardou.
Alors en route pour une sélection autocratique afin de trouver le cadeau de Noël vintage idéal (sauf si vous êtes le père-Noël de ma vieille copine Chrichri).
Ado, j’ai eu un crayon pousse mine, des jolies petites gommes parfumées en forme de cœur, des trousses Waïkiki pour remplacer mon increvable Tann’s, des plumiers en métal, ceux avec une planche à voile dessus. Je collectionnais les billes que l´on trouvait dans les cartouches d’encre de nos stylos plume Waterman. Et je surkiffais les besaces US Army. Comme tous les enfants des années 80.
une assiette en mélamine et ses couverts Sarah Kay, toute mon enfance.
Un plat à gratin Arcopal motif aubépine (Avila). Sa taille est parfaite. Je m’en sers tout le temps.
Une poupée Jerry de Bella, la version masculine de Cathie. Minikitch number one le trouve hideux. Mais ma Cathie de Bella l’aime de ouf. Et c’est moche de juger. Jerry, il a des qualités de coeur, c’est bien plus important.