Chose promise (à Kokitch), chose due. Je prends donc la plume (ou plutôt le clavier) pour vous inaugurer la rubrique, jusqu’ici en friche, dédiée au Retro Gaming, autrement dit au jeu vidéo version années 80-90.
Et pour lancer cette nouvelle section, un nom s’est vite imposé à moi : l’Atari VCS 2600, ma “ Madeleine de Proust “. Une console de jeu vidéo, devenue culte, qui a débarqué un 25 décembre (1981 ou 1982) au pied du sapin de Noël. Un cadeau familial, partagé entre moi et mon père.
Trente-cinq ans plus tard, c’est avec une certaine émotion que j’ai exhumé, l’été dernier, ce bel objet du grenier de mes parents. Il était encore dans sa boîte d’origine et affichait un visage délicieusement vintage, avec son look suranné et sa fameuse finition bois.
Dans la vie, y’a pas que Le club des cinq, y a aussi Fantômette, heureuse habitante de la ville de Framboisy.
Françoise Dupont le jour, Fantômette la nuit.
Tiens comme moi XXXXXXXXX le jour, Kokitch la nuit. Sauf que moi, je ne sauve rien ni personne… mis à part mes propres neurones (et encore) et, je l’espère, vos muscles zygomatiques.
Ses deux meilleures copines, Ficelle et Boulotte (bonjour les prénoms ! ) ne sont même pas au courant.
Il parait qu’aujourd’hui, il est devenu vintage le cadeau de papy Raymond.
Ben c’est qu’ils n’ont pas vu sa sœur (version précédente couleur orange) dont je me suis hélas débarrassée lorsqu’elle a rendu l’âme.
Papy il aimait bien m’offrir des trucs utiles : un couteau électrique, une radio Radiola et des balances Terraillon sa marque fétiche.
Je l’ai remplacée par une nouvelle consoeur trop belle et au design trop moderne que le père Noël m’a amenée.
J’adore l’opaline.
J’adore les pots à épices.
J’adore les dessins qui ne sont pas raccords avec l’épice en question.
Mes pots à épices sont des rebelles qui défient l’ordre établi.
Par un beau matin de printemps 1978, Xavier Roberts se lève avec la trace de l’oreiller incrustée sur la joue et avec une idée de génie : il va vendre des poupées uniques, produites à la main pour financer ses études universitaires.
A mon avis, il ne faisait pas des études d’histoire-géo celui-là, sinon il aurait posé son dévolu sur des petits globes, ça me parait plus logique.
Au début, il se débrouille le bougre, et vend ça sur des petits stands par ci par là, à la bonne franquette (j’imagine le Xavier démarchant les copains de promo : » Eh Bob – car Xavier est américain – tu veux une poupée? « )