Le site des objets, séries, livres et pubs des années 70 et 80.
Durant mes années étudiantes, et même au début de ma vie de jeune professionnelle pleine d’espoir, j’ai lavé mon linge avec la mini machine à laver Calor de maman Kitch.
Une petite Calor bleue comme celle de la photo.
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Dans ma jeunesse, deux illustratrices jeunesse incontournables se disputaient nos faveurs : les talentueuses Sarah Kay, dont je vous ai parlé ici, et Holly Hobbie.
Alors, le week-end dernier, lorsque j’ai trouvé dans la même caisse poussiéreuse un magazine « Salut les copains » de 1969 et un calendrier Holly Hobbie de 1974 en excellent état, mon coeur a fait boum boum boum.
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Kiki est celui qui m’a amené vers ce blog. Enfin lui et Miss Em’ qui m’a encouragée jusqu’à ce que j’ose écrire. Ainsi que Miss Gwen qui m’a montré l’exemple et prouvé qu’on pouvait tout faire : famille, job et blog (mon combo idéal si on rajoute une petite caipirinha).
Ce petit singe kawaii a libéré mon cerveau et ma créativité que mon boulot avait peu à peu étouffés.
Il m’a envoyé tout un tas d’ocytocine grâce à son regard si doux.
En plus, il a des tâches de rousseur, comme moi.
Tout doucement, je chine des pots à épices en opaline.
Parfois, je fais quelques infidélités à Arcopal.
les premiers pots à épices trônaient dans la cuisine de ma maison en briques rouges.
Un cadeau de mariage offert à papa et maman Kitch.
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Toute ma jeunesse tient dans des petites boîtes.
C’est sans doute pour cela que peu à peu, je reconstitue mon trésor.
Parfois à Emmaüs, il m’arrive de retrouver les jeux de mon enfance, bien planqués derrière des Monopoly rutilants. Les boîtes sont souvent poussiéreuses et abîmées (je n’ai plus 20 ans mes amis). De toute façon ça tombe bien, j’aime pas les emballages lisses et brillants.
D’autres fois, on me fait des surprises au boulot, n’est-ce pas Mamzelle Sofifolie?
Maman Kitch a gardé tout un tas de jeux éducatifs dans sa grande armoire en bois pour quand les Minikitch allaient la voir. Minineveu en profite encore. Mais pour une raison qui m’échappe, il n’a pas l’air de les kiffer tant que ça. La jeune génération j’imagine !
Alors, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai eu envie de partager avec vous mes trésors qui suscitent toujours une petite pointe de nostalgie chez les quadragénaires, quinquagénaires et tutti quanti.
Pas de panique, les trentenaires ont le droit de kiffer aussi.
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Dans la famille Arcopal, je demande le pichet.
Il est beau, il est utile, il est charmant, il ensoleille la table de ma cuisine. Je l’aime.
Pour l’instant, je suis l’heureuse propriétaire de 14 pichets Arcopal vintage. Car quand on aime, on ne compte pas.
Et voici mes dernières trouvailles:
Et pour admirer le reste de la famille, n’hésitez pas à aller à la rencontre de mes plus beaux spécimens :
Les tasses Arcopal funky années 70
Identifier un modèle Arcopal des années 60.
Identifier un motif Arcopal années 70 #1
Identifier un motif Arcopal années 70 #2
Arcopalophile un jour, Arcopalophile toujours.
Eh oui, aujourd’hui c’est la journée des dictons à deux francs.
Un truc pâteux et insipide pour une adoratrice de fromages de caractère.
Mais la pub, un vrai petit bijou : une ballade de Gotainer et une balade de la belle aux tresses blondes.
En plus cette pub avait un caractère pédagogique : améliorer notre vocabulaire et nous faire réviser la règle d’orthographe du son « G » et nous éveiller à l’écologie.
Lors d’une virée avec chéri dans un vide grenier près de chez nous, je suis tombée sur ce petit trésor : un livre de recettes Seb pour cocotte minute. Celui de mon enfance.
Chez les Kikitch, on a toujours cuisiné à la cocotte minute.
Papy Raymond, celui qui ronflait plus vite que son ombre, réparateur et revendeur d’électroménager ne jurait que par Seb, Philips et Radiola.
Maman Kikitch m’a appris à cuisiner avec sa cocotte minute Seb de succulents bœufs bourguignons, soupes au pistou, rôtis de porc et endives au jambon.
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Un beau cadeau de maman Kitch.
Non pas un bob Ricard. Pas cette fois.
J’adore la couleur mint, vert menthe à l’eau. J’ai le pichet assorti.
Cette corbeille en plastique mint a belle allure sur mon buffet en noyer hérité de mémé Alfréda, laquelle avait belle allure également.
On peut y mettre tout un tas de trucs utiles (dans la corbeille, je précise pour éviter les confusions).
Parfois il fait froid, parfois il pleut, parfois on aimerait grignoter un croissant pour accompagner son café matinal. Parfois.
Pourtant une force me tire du lit le dimanche matin à l’heure où blanchit la campagne. Une force puissante. Une force inaltérable.
Le kiff de la chine mes amis. L’adrénaline du vide-grenier. L’ocytocine de la découverte.
Pas celle de la bonne affaire (ou juste un peu) mais celle de trouver enfin ce qu’on cherchait, ce qui nous manquait, ce qui va nous faire plaisir ou faire plaisir à un proche.
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