Le site des objets, séries, livres et pubs des années 70 et 80.
L’autre jour au boulot, avec ma vieille copine vintage (vieille en nombre d’années d’amitié partagée, pas en âge, je tiens à mon intégrité physique), nous avons causé du 10 mai 1981, tout en piochant dans les frites de notre kebab.
Où étions nous ? Et que faisions nous ? Comment avait réagi notre entourage ?
Cette date, c’est celle de l’élection de François Mitterrand comme président de la République.
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Le formica revient à la mode. L’auriez vous cru ?
Ça tombe bien, j’ai toujours adoré ça.
Certainement parce que Mamie Suzy en avait partout dans sa cuisine. Et Mémé Alfréda aussi.
Comme toutes les mamies de France et de Navarre, tous les papis, tous les parents, toutes les personnes vivant en France dans les années vintage en ont forcément eu. Sauf celles qui vivaient en tipi, dans une caverne ou avec un menuisier.
C’etait bien plus facile à entretenir que les tables en bois me disait souvent mon pragmatique papy Raymond (celui qui ronflait plus fort que son ombre).
Un souvenir d’enfance.
J’adorais regarder cette pub sur ma vieille télé en couleur (quand même).
Solcarlus me faisait rire.
Trop culte
Sans vouloir passer pour une fille présomptueuse (même si en réalité je le suis un petit chouïa selon mes ingrats mini Kitch ), j’ai chevillé en moi, la passion des mots et l’amour de l’orthographe.
Sans doute parce que gamine, j’avais souvent le nez plongé dans les bouquins.
Mais peut-être aussi parce que je trainais le mercredi avec mes copines de quartier, Chris et Lulu. Le père Noël leur avait déposé près de leur cheminée, ce jeu devenu depuis mythique chez les nostalgiques de leur jeunesse : La dictée magique de Texas Instruments.
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J’ai rencontré mon ami Pierrot sur la route des vacances.
Nous roulions tranquillement dans notre petite auto rouge coquelicot, lorsque comme surgit de nulle part, apparut en bordure de la nationale, je vous le donne en mille, un énorme Emmaüs.
Impossible de ne pas faire de pause.
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Depuis le temps que j’étais à sa recherche ! Mon Graal, mon précieux ! Mon pot Henkel !
Il est difficile de parler vintagerie sans l’évoquer. En effet, il est sur tous les sites, tous les magazines, sur toutes les lèvres. Il squatte nos étagères, nos placards, nos pensées (je m’emballe, je m’emballe). Lire la suite
Je suis un être hypersensible.
Un regard doux peut me faire chavirer et déclencher tout un tas d’ocytocine et autres hormones du bonheur.
Je suis donc l’heureuse propriétaire d’un tas de truc vintage aux beaux yeux.
Cet été, alors que je me promenais dans le sous sol de mes beaux parents, vous savez, celui où se cache le fameux objet de ma convoitise : le verre Amora Candy, mon rêve absolu (si tu me lis belle-Maman, c’est bientôt mon anniversaire), je suis tombée sur un autre trésor vintage : deux adorables Dame-jeanne.
Ami cruciverbiste, sache qu’on peut également l’appeler tourie, mais c’est moins mystérieux.
Une bonne tête de pomme qui a l’air heureuse de vivre. Elle a sûrement un job de rêve, une vie trépidante, des tas de copines et du bonheur plein les pépins. Rien qu’en la regardant, des pensées positives m’assaillent.
Si tu es une fille née dans les années vintage, alors forcément un jour tu as pensé à devenir assistante sociale, au moins pour avoir Marc Lavoine qui frappe à la porte de ton bureau.
C’est un beau métier, difficile, rugueux mais ô combien utile.