Le flic de Beverly Hills :
L’autre jour, une chaîne de télé a rediffusé ce film culte de ma jeunesse.
« Ta tam ta ta ta tatam ta ta ta ta ta ta ta tatam », une musique cultissime, qui a fait à mon avis le succès du film. Ça et un Eddy Murphy au top de sa forme et de sa notoriété.
Si tu as oublié le générique du film ou si tu veux revivre un instant magique, voilà la musique entêtante :
Le pitch :
Alex Foley est un flic de Détroit. Un bon flic, mais qui n’en fait qu’à sa tête. Ce qui lui vaut de nombreuses remontrances de la part de son chef.
Un soir, il retrouve un vieux pote d’enfance, Mikey Tandino, qui s’est invité chez lui en compagnie d’un sac plein de bons au porteur allemands.
Aprés avoir passé la soirée en ville, nos deux camarades se font attaquer sauvagement. Alex Foley est assommé et Mikey meurt dans d’atroces souffrances.
Les scénaristes qui ne sont pas mauvais, ma foi, ont bien pris garde d’épargner le héros de l’histoire. Ce qui nous aura éviter de payer presque 20 francs (3 € aujourd’hui) pour le film de plus court de l’histoire du cinéma.
Alex est fou de rage. Il décide de prendre des vacances pour aller enquêter en douce à Beverly Hills. Son objectif : démasquer le coupable et lui faire passer un sale quart d’heure. A moins que ce ne soit pour profiter du soleil, de l’eau bleue et des clubs branchés.
Pourquoi à Beverly Hills ? Tout simplement parce que Mikey y travaillait au service de sécurité d’un riche marchand d’art répondant au nom de Victor Maitland.
Les scénaristes qui, j’insiste encore, ne sont pas mauvais, ont bien pris garde de choisir une destination qui vend du rêve et qui pourra utiliser le ressort comique universel de la confrontation de deux mondes que tout oppose.
Bien sûr, tout ne se passe pas comme prévu, et Alex Foley ne respecte pas toujours le protocole. il est rebelle, gouailleur.
La police locale, qui possède un énorme Surmoi, ne voit pas d’un bon œil les péripéties du flic de Détroit. Elle envoie deux flics le surveiller : le jeune et inexpérimenté Billy Rosewood, et le vieux, bedonnant et irascible, John Taggart.
Alerte spoiler :
Peu à peu, Alex aidera ces deux policiers à se décoincer et il mettra au jour un trafic de drogue planquée dans les caisses d’oeuvre d’art, et du blanchiment d’argent grâce aux bons au porteur allemands, sans se départir de sa bonne humeur légendaire.
Je l’aime bien ce flic de Berverly Hills, en réalité flic de Détroit.
Alex Foley, c’est l’anti Jennifer Hart de Pour l’amour du risque.
D’abord, il n’a pas de Max pour lui repasser ses tee-shirts, Alex. Il est dégourdi et pauvre. Son arme, c’est sa tchatche et son courage. Et s’il ne respecte pas le protocole, c’est pour la bonne cause.
La minute intello :
Le flic de Beverly Hills est sorti sur les écrans français en 1985.
Le réalisateur est Martin Brest qui, comme son nom ne l’indique pas, est américain et non breton. Eh oui, un vrai du Bronx.
Eddy Murphy joue Axel Foley
Judge Reinhold est William (Billy) Rosenwood
John Ashton est John Taggart
Le film a fait un peu moins de 3 millions d’entrées en France